Une démonstration émouvante et sensuelle du pouvoir émotionnel de la forme physique. Le chorégraphe irlandais Michael Keegan-Dolan a passé les deux dernières années à vivre dans la péninsule de Dingle et MÁM est sous l’influence de ces paysages et de sa communauté. 

MÁM est une pièce abstraite et instinctive où se joue une histoire de modernité empiétant sur la vie traditionnelle. La pièce regorge de danses et de musiques captivantes, de significations subtiles et d’une véritable humanité.    

MÁM est un lieu de rencontre mêlant solos et ensembles, classique et traditionnel, local et universel, qui réunit le virtuose, joueur de concertina (accordéon) traditionnel irlandais Cormac Begley, l’ensemble de musique classique et contemporaine, s t a r g a z e, une jeune fille et douze danseurs internationaux de la compagnie Teaċ Damsa.    

Tout commence comme dans une secte sinistre : le masque d'un bélier noir, une bouffée de fumée odorante, une jeune fille en robe de communion blanche confrontée à un alignement sévère d'adultes en tenue de soirée noire et cagoule en sac de papier. Puis arrive Cormac Begley et son « concertina » enchanteur, avec son bourdon triste et ses rythmes endiablés, le son de vies difficiles et de liens solides. La musique est un charme qui traverse toute cette merveilleuse pièce. (…) Mám ressemble à un rassemblement qui se déroule jusqu'au petit matin, et tout au long de la pièce, la fille (Ellie Poirier-Dolan, la fille du chorégraphe) est une observatrice impassible, jusqu'à ce qu'un coup de théâtre final indiquant où se trouve l'avenir. Mám est rempli de danses captivantes, de musiques fantastiques, de significations subtiles et d'une réelle humanité. C'est incontestablement un chorégraphe qui a le vent en poupe. - Lyndsey Winship, The Guardian

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