TAO DANCE THEATER

Ce programme se compose de trois pièces, chacune ayant une forme légèrement différente mais néanmoins liées entre elles.

Ce programme est le résultat d'une année de recherche qui se regarde dans une continuité.

La compagnie envisage ce travail comme une expérience singulière à partager avec le public qui chaque soir perçoit à travers les corps en mouvements l'essence de la proposition artistique.

Dans la précipitation de l'instant, il n'y a pas de temps pour penser, le présent est déjà passé, le futur est maintenant, comment choisit-on si on arrive ou si on est déjà sur le point de partir ?

 « Pour notre nouvelle pièce, nous avons enregistré quelques unes de nos conversations, lors d'une répétition et durant une journée normale. Nous avons transmis ces textes au compositeur qui a utilisé les rythmes du langage, la ponctuation écrite afin de créer une partition. » Tao Ye

TAO Dance Theater a choisit le chiffre '2' comme titre de cette création car il exprime plus un processus, une démarche créative qu'une définition stricte. '2' peut s'interpréter comme la conversation entre deux esprits ou comme un dialogue avec soi-même.

TAO Dance Theater souhaite développer ce processus de travail lors de ses prochaines créations.

La dernière création de TAO Dance Theater nous présente un groupe de quatre personnes évoluant sur un plateau dans une  absolue synchronisation. Ce travail est la suite des expériences minimalistes du chorégraphe qui explore le potentiel du corps humain comme un élément visuel dénué de narration ou de représentation.

Cette nouvelle création de Tao Dance Theatre réunit des musiciens lapons et l'un des plus importants compositeurs chinois de rock-folk indépendant pour la création de la musique originale. Les costumes crées par Li Min, s'inspirent de la broderie traditionnelle lapone et de celle des minorités chinoises. Produit par l'Opéra d'Uméâ, en Suède, cette création a été présentée en première mondiale le 31 janvier 2014 pour l'ouverture d'Uméâ Capitale Européenne de la Culture 2014.

Dans '5', les danseurs ne forment qu'un corps qui se meut comme une masse indissociable du début à la fin de la chorégraphie.

" (...) 7 commence comme 6, mais dans un décor blanc, en pleine lumière, et avec comme fond sonore les seules incantations des danseurs. 7 est le yang de 6. Une pièce toute en souffle et maîtrise. (...) " J. Mackrell , The London Evening Standard